Plus de 90% des enfants des camerounais de la diaspora, formés dans les meilleures écoles à travers le monde et dont les compétences sont utilisées par les industries des pays formateurs, n’ont pratiquement plus et n’auront plus rien à voir avec le Cameroun dans les prochaines décennies ! Pendant ce temps, le Cameroun a besoin de sa ressource la plus sûre, la plus fiable, et la plus évidente :  son peuple.

Le pays va mal, et c’est peu de le dire.

L’émergence ne se conçoit pas sans une industrie prospère et pérenne. Le pari majeur pour notre pays reste la création des conditions d’une véritable industrialisation. C’est au sens du CADIIF, le défi de notre génération.

La vision du CADIIF, inspirée de cette célèbre formule de J.F. Kennedy : « Ne nous demandons pas ce que notre pays peut faire pour nous, mais plutôt ce que nous pouvons faire pour notre pays », n’entend pas exonérer les parties prenantes de leurs responsabilités, mais souhaite plus que toute autre chose, s’atteler de manière concrète et urgente, à poser les jalons d’une offre financière véritablement compétitive et compatible avec le décollage industriel de notre pays, en apportant les financements, les outils techniques et managériaux de la diaspora aux entreprises camerounaises aptes à satisfaire les besoins en produits manufacturés consommés au niveau national, par l’Etat, les collectivités territoriales et les citoyens.